Selon le contexte et le motif de consultation, je propose des entretiens de :
- soutien : le but est de vous aider à surmonter un bouleversement passager (l’arrivée d’un enfant ; une séparation ; une perte d’emploi…) en vous permettant de faire le point sur la situation que vous traversez et de prendre du recul par rapport à celle-ci.
- psychothérapie : le but est de vous aider à mieux vous connaître en cherchant à comprendre le sens de vos actes et de vos « impasses » (manque de confiance en vous ; échecs à répétition ; état dépressif…).
Ma pratique se fonde en effet sur l’approche psychanalytique qui prend en compte la notion d’inconscient et est axée sur la découverte de l’origine et des causes de vos difficultés actuelles.
Concrètement, au fil des entretiens, vous faites en sorte d’établir des liens entre vos difficultés actuelles et vos expériences passées et non-résolues. Il s’agit donc de favoriser l’émergence de conflits jusqu’alors méconnus mais existant bel et bien dans votre inconscient et influençant votre manière d’être et de réagir au monde.
Prendre connaissance et conscience de ces conflits refoulés vise à vous permettre de les explorer, de vous les approprier pour, dès lors, adopter peut-être un rapport à soi et aux autres différent et plus satisfaisant pour vous.
La diversité des demandes de consultations me conduit parfois à délaisser l’approche psychanalytique pour me tourner vers une approche neuro-émotionnelle : la Désactivation Multi Sensorielle ou EMDR-DMS.
Cette technique, très puissante lorsqu’elle est utilisée à bon escient, consiste à effectuer des mouvements bilatéraux alternés (visuels, auditifs ou kinesthésiques) dans le but de rétablir la capacité du cerveau à traiter et à « digérer » une expérience douloureuse et à supprimer ainsi durablement la charge émotionnelle négative qui y est rattachée.
Concrètement, si une personne est excessivement bouleversée lors d’un événement difficile (parce que celui-ci est particulièrement pénible et intense ou parce que le sentiment d’impuissance prédomine alors), son cerveau n’intègre pas l’information comme il le ferait en temps habituel.
L’expérience difficile devient traumatisme (car non-digérée) et est stockée telle quelle dans la mémoire, avec les images, les sons, les pensées, les sensations corporelles et les tonalités émotionnelles qui y sont associés et qui peuvent être réactivés au moindre rappel du traumatisme.
Les mouvements bilatéraux alternés permettent au cerveau de « retraiter » cette expérience, pour cette fois, l’assimiler et dissoudre les émotions négatives qui y sont reliées. Autrement dit, une fois le processus achevé, la personne se souvient encore de la situation douloureuse mais ne ressent plus de détresse intense.
L’EMDR-DMS s’avère très efficace dans la résolution des Etats de Stress Post-Traumatique (ESPT), auprès des personnes qui, victimes ou témoins d’évènements particulièrement douloureux (accidents ; agressions sexuelles ; violences physiques ou psychologiques ; suicides…), développent des symptômes invalidants (insomnies ; cauchemars à répétition; repli sur soi ; tristesse ; irritabilité ; phobies ; conduites addictives …).
Cette technique s’applique également aux troubles résultant d’une succession de chocs émotionnels « moins facilement identifiables » ou « moins évidents » mais qui, du fait de leur accumulation, peuvent devenir sources d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne (mauvaise estime de soi ; anxiété ; troubles du comportement alimentaire ; état dépressif…).
L’EMDR-DMS est une thérapie brève qui, en quelques séances, permet à la personne de se départir de certains de ses symptômes sans se livrer à un long travail d’introspection. Cette technique ne remplace cependant pas la psychothérapie d’orientation psychanalytique pour ce qui a trait à une meilleure connaissance de soi et à la compréhension de ses symptômes.
Pour schématiser, l’approche psychanalytique répond à la question « pourquoi le symptôme ? » tandis que l’EMDR-DMS répond à celle « comment supprimer le symptôme ? ». Ces deux formes de thérapie peuvent s’avérer complémentaires au cours d’un suivi psychologique.